MATIN

Le matin, la nouveauté du paysage tourne la tête. Derrière l'air, des scènes importantes se déroulent. Mais les chemins s'en vont trop vite, à la vitesse de la lumière. La ville s'ouvre. Les terrasses des cafés tournent les rues, prennent leur temps. Un basset me fait signe, son regard franchit les brûlures. C'est alors que, levant les yeux, j'apprends avec la surprise délicieuse de l'absurde que j'entre dans la rue FRÉDÉRIC LÉVRIER.